La sclérose en plaques
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune dégénérative qui affecte le système nerveux centrale (cerveau, moelle épinière). Ses causes exactes restent méconnues, bien que les chercheurs aient identifié des facteurs génétiques, environnementaux et épidémiologiques influençant l’apparition de la maladie. La SEP est liée à une activité anormale du système immunitaire qui s’attaque et détruis la gaine de myéline. Cette gaine est l’enveloppe protectrice et l’élément conducteur des fibres nerveuses. La détérioration de la myéline ou démyélinisation mène à un ralentissement du signal nerveux et, à terme, celui-ci peut être complètement bloqué. Le Canada est l’un des pays qui affichent le plus haut taux de SEP au monde comptant plus de 77 000 personnes atteintes. La SEP est souvent diagnostiquée entre 20 et 50 ans et est présente de 2 à 3 fois plus souvent chez les femmes que chez les hommes.
Il existe 3 types généraux de sclérose en plaques et un quatrième type plus ou moins bien établie.
Sclérose en plaques récurrente/rémittente
Cette forme de sclérose en plaques implique des poussées de sclérose sur une base irrégulière. Lors de celles-ci, de nouveaux symptômes peuvent apparaitre ou les symptômes existants peuvent devenir plus forts. Ce type de sclérose peut entrainer des rechutes aux quelques mois comme aux quelques jours tout comme elle peut devenir inactive pendant plusieurs années avant de réapparaitre. Ce type de sclérose est celui qui se contrôle mieux avec un traitement médicamenteux (cette sclérose en plaques est la plus sensible aux Immunomodulateurs, ce qui permet de la contrôler plus facilement).
La sclérose en plaques secondaire progressive
La SEP secondaire progressive se développe lors de l’aggravation d’une SEP récurrente. À ce stade, les symptômes plus sévères tels des pertes de mobilité ou autres infirmités s’aggravent et deviennent permanents. Environ 40 % des cas de sclérose en plaques se développent sous cette forme.
Sclérose en plaques primaire progressive
Contrairement aux autres types de SEP, celui-ci ne se présente pas par des poussées distinctes de la maladie. Les symptômes existants s’aggravent et de nouveaux symptômes apparaissent progressivement au cours des années.
La sclérose en plaques bénigne
Cette SEP, constituant 20 % des cas de la maladie, est généralement causée par quelques poussées de sclérose qui disparaissent presque entièrement, laissant derrière elle des séquelles peu sévères. Les symptômes sont faibles et se limitent souvent à une perte de sensibilité ou de mémoire. On ne peut diagnostiquer ce type de sclérose que si des symptômes plus importants se développent, ce qui arrive généralement environ une dizaine d’années après les premières poussées de la maladie.